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La Planche des Belles Filles

Située à 16km de Belfahy,  La Planche des Belles Filles est un sommet du massif des Vosges méridionales culminant à 1 148 mètres d'altitude à la limite entre la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.

Au sommet se trouve une station de ski qui compte trois téléskis et quatre pistes principales de difficulté variable allant de verte à noire. Il s'agit de la seule station de ski de Haute-Saône. Elle s'est diversifiée dans des activités estivales de loisirs (trottinette tout terrain, descente en bouée et accrobranche).

Le cyclisme est particulièrement pratiqué à partir du début des années 2010. La Planche des Belles Filles accueille régulièrement des arrivées d'étapes du Tour de France avec cinq ascensions entre 2012 et 2020. Une sixème est programmée en 2022. Cette ascension est réputée brève mais difficile en raison de ses fortes pentes comprises en 8 et 24%. Elle est devenue, en moins d'une décennie un classique, voire un incontournable du Tour de France.

Le plateau des 1000 étangs

La Région des Mille étangs, aussi appelée Plateau des Mille étangs, est une zone géographique de plus de 220 km2 située dans la partie nord-est du département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

À la fin de la dernière ère glaciaire, il y a 12 000 ans, le retrait du glacier de la Moselle débordant au-dessus des Vosges saônoises a formé des surcreusements dans le socle primaire qui recouvrait la région favorisant la formation de tourbièresmarécages sur trois plateaux dont l'altitude varie de 310 mètres à 781 mètres. Au Moyen Âge, l'espace est transformé par l'Homme qui y développe la pisciculture en aménageant des étangs. Ces réserves d'eau sont ensuite utilisées au xixe et xxe siècle par les industries textiles et papetières locales.

Au début du xxie siècle, cette région, majoritairement recouverte de forêt, présente un intérêt environnementale de par ses zones humides qui abritent des biotopes remarquables et adaptés à un milieu froid et humide. Cette région des Mille étangs est reconnue comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), elle est en grande partie inclus dans une zone Natura 2000 et dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges ; au sud se trouve la réserve naturelle régionale de la tourbière de la Grande Pile. Les Mille étangs possèdent également un intérêt touristique par ses paysages qui lui valent le surnom de « Petite Finlande » par analogie avec les « Mille Lacs » finlandais.

La zone – située entre le massif des Vosges au nord-est et la dépression sous-vosgienne à l'ouest – est parsemée d'environ 850 étangs. Ceux-ci se sont formés au Quaternaire, à la fin de la dernière ère glaciaire, il y a 12 000 ans, par le retrait du glacier de la Moselle débordant vers les Vosges saônoises au-delà de la ligne des crêtes. Le paysage de cette époque s'apparentait à un fjell, un plateau rocheux de basse altitude rongé par un glacier. Le surcreusement du plateau composé d'un socle primaire forme des verrous glaciaires, des accumulations de matériel morainique et de gros blocs erratiques qui, en gênant les écoulements, ont favorisé l'apparition d'étangs, de marécages et de tourbières.

L'altitude du plateau des Mille étangs varie entre 310 mètres et 781 mètres. Il existe en réalité trois plateaux d’altitudes différentes : un « plateau inférieur » dans le secteur de Mélisey, un « plateau médian » autour d'Écromagny et un « plateau supérieur » dans le secteur de Beulotte-Saint-Laurent.



La chapelle de Ronchamp

La chapelle Notre-Dame du Haut est une chapelle catholique construite de 1953 à 1955 sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône, dans la région française de Bourgogne-Franche-Comté. Elle est une œuvre de l'architecte franco-suisse Le Corbusier érigée à l'emplacement d'un ancien sanctuaire romain et d'une ancienne chapelle reconstruite une première fois dans l’entre-deux-guerres.

La chapelle est inscrite aux monuments historiques en 1965 puis classée en 1967. Elle obtient en 1999 le label « Patrimoine du xxe siècle ». En 1975, l'architecte français Jean Prouvé réalise un campanile. En 2011, une nouvelle porterie ainsi qu'un couvent sont construits sur les plans de l'architecte italien Renzo Piano. Le site est inscrit, avec 16 autres œuvres architecturales de Le Corbusier, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2016. Elle fait partie de l'itinéraire culturel européen intitulé « Destinations Le Corbusier : promenades architecturales » créé en 2019.